Lapinos, mon héros
Je me suis arrêté au rayon livres pour enfants ce matin pendant les courses. Bien sûr, Crapaud est BEAUCOUP trop jeune, mais ça n’empêche que ça lui fait TELLEMENT plaisir de voir tous ces jolis livres… (Tu parles, il était même pas là… Moi par contre j’adore ça). Il y a vraiment de supers histoires, mais j’ai totalement craqué sur ce livre :
L’histoire d’une peluche lapin qui devient vivante grâce à l’amour d’un petit garçon… Les illustrations sont magnifiques, et que dire de l’histoire… J’en avais les larmes aux yeux dans le rayon tellement c’était joli. Qui a dit ridicule ? Non pas ridicule… juste un peu sentimentale… bon d’accord ridicule… Mais sentimentale aussi, à cause de Lapinos… Allez, je raconte l’histoire de Lapinos, je lui dois bien ça ! (Hommage)
Lapinos fut mon premier amour… Comme dans l’histoire du
livre, je ne l’ai connu que sur le tard, je devais avoir 3 ans… J’avais perdu
mon nounours préféré lors d’un séjour chez ma mamie, et j’étais à la recherche
d’un nouveau compagnon. Parmi tous mes doudous, aucun ne convenait. Ils étaient
soit trop pelucheux, ou pas assez, trop durs, ou trop mous, ou trop colorés…
Enfin on comprendra qu’un doudou préféré ne se choisit pas à la légère. Je me
suis donc retrouvée à le chercher jusqu’à dans la chambre de mes parents
(pourquoi ??? pff, m’en souviens pas, eh oh, j’avais 3 ans !) et là
je l’ai vu : LE doudou parfait. Beige, une couleur neutre dont on ne se
lasse pas, pelucheux juste ce qu’il fallait, et surtout, tout plat, juste
nickel pour s’en servir d’oreiller toutes les nuits… LE Doudou Parfait, vous
dis-je…
Je l’ai donc adopté dans l’heure. Ma mère a un peu râlé, car au départ cette
peluche devait être offerte en cadeau à je-ne-sais-qui, mais elle a fini par céder
(ce qui ne lui ressemble pas du tout, j’avais dû bien la faire c...er avec la
disparition de Nounours), et la peluche lapin a trouvé sa place dans mon lit.
Pendant longtemps il n’a pas eu de nom, et puis on a dû me dire qu’il fallait
lui en trouver un, ou je me le suis peut-être dit toute seule (mes autres
peluches n’ont jamais eu de non, mais celle-là était particulière... Parce que c'était lapinos, parce que c'était moi), enfin toujours
est-il que je l’ai nommée… Lapinos. J’avais déjà conscience, à 3 ans, de la
laideur innommable de ce nom. Mais voilà, c’était son nom, je n’y pouvais rien.
Peut-être me l’avait-il soufflé…
Enfin bref l’histoire du Lapin en peluche m’a rappelé
Lapinos… A la fin de l’histoire (et tant pis pour le suspense, après tout la
probabilité pour qu’un futur lecteur de ce livre passe par ici est assez
faible), la peluche devient un vrai lapin, une fois que le petit garçon n’a
plus besoin de lui… « Pour finir en civet ? », m’a demandé
Prince Bougon. Non, pour aller vivre et jouer avec d’autres vrais lapins comme
lui.
Lapinos, lui, a pris sa retraite. Disons qu’il prend la poussière sur ma table de nuit avec
Clochardo, autre peluche adoptée un peu plus tard (on ne manquera pas d’applaudir
mon don précoce pour trouver de jolis petits noms !). Allez, je les montre
pour de vrai, en tissu et en rembourrage, ce qu’il en reste :
(Non je ne les ai pas torturé ! Je les ai aimé !)