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La tête sous l'eau
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20 octobre 2009

Grande résolution

Prince Bougon et moi avons décidé d’arrêter d’être vulgaires… Ce week-end, à Poitiers, nous avons retrouvé pas mal d’amis, mais surtout un couple qui a deux petites filles... L’un des premiers mots de la plus jeune a été « P…ain » (chut, je ne suis plus vulgaire). Bien employé en plus : une poupée qui refusait de se laisser habiller. Depuis quand les parents parlent c’est tout châtié, c’est tout fleuri… plus du tout notre bon vieux langage d’étudiant. Ca fait bizarre, mais il va sans doute falloir s’y mettre chez nous aussi. Crapaud nous regarde bizarrement quand on parle de choses d’adultes (de sexe, ou de Dir. Trouduc, ou de mauvais automobilistes…).
Nous avons donc décidé de commencer maintenant, afin de nous entrainer avant qu’il ne soit trop tard. Nous autorisons les noms d’oiseaux, donc buse devrait remplacer « c.n », et busard son dérivé « c..nard »… « Tête de linotte » devra devancer le « Tête de n..ud » que Prince Bougon utilise abondamment derrière un volant. Plus de « chi.urs » ou d’ « em...deurs », mais des ennuyeux, des fâcheux… Je sens qu’on va bien rigoler !
J’ai demandé à Prince Bougon l’autorisation de garder au moins un vilain mot chacun, pour les moments de stress intense. Je chéris tout particulièrement la chaleur, la passion, l’authenticité d’un bon « M.rde » de derrière les fagots. Mais il a été intraitable avec moi. « Zut », « Flûte », « Saperlipopette ».

Depuis j’ai retrouvé un dico des injures, si je peux appeler ça comme ça : « Jurons, gros mots et autres noms d’oiseaux » de Pierre Perret. Et il y a pas mal de petites perles de poésies là-dedans, ça laisse la place à l’imagination et de la marge à la verve… « Minus » par exemple, je l’utilisais pas mal à l’école primaire, je l’avais complètement oublié depuis… « Nouille » ne qualifiait que moi : « Pff… J’suis nouille alors », mais il peut surement s’appliquer à d’autres comportements nouillesques. « Enquiquineur » c’est ma mère qui le disait, mais ça c’est pas possible. « Pucelle reconstituée » ? « Ahuri » j’aime bien…

Ainsi Dir. Trouduc ne sera plus Dir. Trouduc mais… oh, et puis non, après tout j’ai encore quelques années devant moi avant que Crapaud ne se mette à la lecture. Ici je me lâcherai encore de temps en temps !

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Commentaires
G
Pour répondre à ta question, moi je n'ai lu que Laurence Pernoult version 1980 (naissance de mon frère...) parce que je suis radine et que je n'ai pas acheté la version 2000... Alors pour ce qui est d'actualité ou pas, je ne donnerai pas de leçons :D!<br /> Françoise Dolto, pourquoi pas?
S
Je risque d'être un peu décourageante... Ce qu'il n'apprendra pas à la maison, sa majesté risque fort de l'entendre à l'école ; sacrebleu pourquoi est-ce qu'ils retiennent mieux ces mots-là que les leçons ?! Tiens, ça me rappelle un livre de Françoise Dolto que je lisais quand j'étais enceinte (hum, il y a pas mal d'années. Est-elle encore d'actualité aujourd'hui ?) : elle conseillait d'envoyer l'enfant lâcher ses gros mots au petit coin ! J'avoue être dubitative...
G
Ah les mots en -asse... des classiques! ;)
F
Ah oui... les gros mots... tout un poème ! C'est sûr que lors de l'apprentissage du langage chez les enfants, il faut être vigilant et se surveiller. Une fois à l'école, ils les rapportent quand même à la maison, les gros mots. Alors là, il faut passer à la pédagogie explicative : "oui, ça existe, mais il ne faut pas les utiliser". <br /> Et quand la leçon est bien comprise, ce sont les enfants eux-même qui viennent nous la faire si jamais un de ces mots nous échappe. <br /> J'avoue que j'ai une nette préférence pour "gourdasse" que j'utilise très souvent (pour moi, généralement...)
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