Mort en direct
Toujours ce matin, dans le bureau de Gandalf, nous avons pu
assister en direct au décès prématuré d’un pigeon… Nous étions en train de discuter, pardon de travailler avec acharnement, quand tout à coup
sous nos yeux ébahis, la pauvre bête a piqué du bec dans une flaque. Nous nous
sommes levés pour voir de plus prêt, ravis de la petite pause, et en effet la
chose toute mouillée sur le toit d’en face avait rendu l’âme, c’était
indiscutable (pattes raides et nez sous l’eau).
Bon on n’en a pas fait un plat non plus, des pigeons on en a à revendre dans le
centre ville, et j’aurai honte de m’en plaindre ici sachant qu’on cherche
depuis 1 an à s’en débarrasser… Mais quand on est passé dans le bureau d’à
côté, la collègue nous en a montré 3 autres décédés à quelques mètres du
premier… Bizarre bizarre non ?
3 possibilités : 1/ Un riverain excédé leur a mis du
grain empoisonné malgré l’interdiction. C’est la moins rigolote et la plus
probable. 2/ Les oiseaux se cachent pour mourir, et les pigeons le font
maintenant le font sur le toit de l’hôtel de ville, histoire de se venger des
persécutions qu’ils subissent depuis des années de la part des diverses
municipalité en poste pour en réduire la population (et oui, se venger… qui qui
va devoir travailler les semaines à venir avec le cadavre de plusieurs pigeons
sous le nez ? Ou qui qui va prendre le risque de grimper sur les toits
glissants par temps de pluie ? éh éh, rire des pigeons survivants) 3/ La
grippe aviaire… on l’avait oublié celle-là, à force d’attendre l’autre. Ce serait
ironique. Mais pas rigolo pour deux sous, j’admets.
?
Le mystère reste entier. Une enquête policière ne sera pas menée, on ne saura sans doute jamais. Je suis un peu déçue.