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La tête sous l'eau
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27 novembre 2009

Indécise

Je n’arrive pas à me décider.

Il y a ce jour où, Prince Bougon et moi, on a emmené Frérot et Belle-Soeurette sur notre « plage secrète ». Quarante minutes de marche dans les dunes et les bois, le soleil qui brûle les épaules, le sable qui brûle les pieds, la lumière qui brûle les yeux, puis la plage, immense, vide, rien qu’à nous. L’eau fraiche, les vagues qui nous secouent tout entier, les rires, les jeux, le calme, les mouettes. Il y a ce jour-là.
Il y a aussi cette nuit avec ce type que j’admirais tant, qui était si mystérieux, si drôle, si étonnant, bizarre et fou. Ces yeux bleus qui riaient, le bruit, les lumières, la musique.
Il y a ce jour avec Ange quand on a cherché le château à Nantes pour y retrouver un autre copain. On a tourné, viré, fait demi-tour, suivi la voiture de devant en désespoir de cause, son conducteur ayant « l’air de savoir où il va », on est même sorti de Nantes pour y revenir... On a dû passer devant le château sans le voir au moins 5 ou 6 fois. Qui connait Nantes et son château comprendra le ridicule de la situation et à quel point on n’était pas doué. Je me souviens de la date, c’est facile : le 10 septembre 2001.
Il y a cette journée passée à Paris avec Prince Bougon, aller-retour dans la journée en janvier 2008. Il faisait très très froid mais très très beau. On a visité le Louvre plutôt que le musée d’Orsay où il y avait vraiment trop de monde qui attendait. On a vu Notre-Dame, le jardin du Luxembourg, on a marché sur les quais et dans la ville toute la journée. On a presque traversé Paris à pied. C’était si beau et il faisait si beau, ça aurait été gâcher de prendre le métro.
Et il y a cet autre jour en juillet 2008. Versailles et son jardin. Il faisait très très chaud et Prince Bougon et moi on a profité d’un petit coin de verdure pour piquer un royal roupillon.
Et ces vendredis soirs à Limoges, que je passais l’œil sur ma montre à attendre 17h10 et la débauche pour retrouver Prince Bougon qui venait de faire les 300km qui nous séparaient la semaine. Ballade en ville, passage à la bibliothèque multimédia où on louait un dvd, restau parfois, soirée en amoureux.
Et ces dimanches où, quand j’étais petite, mes parents invitaient leurs meilleurs amis à « manger à la cafette ». C’était notre phrase magique. Ces amis avaient 4 enfants, et parmis eux celle que j’aurai voulu avoir pour sœur. Ce jour où, voulant me faire peur à ma sortie des toilettes, elle avait terrorisé d’un grand « BOU ! » la dame qui avait fini de se laver les mains avant moi. On en rigolerait encore, si on avait gardé le contact...
Et tous ces jours de ballade avec Prince Bougon et Crapaud, surtout l’automne.
Et tous ces soirs en famille…

Ouais. Ben il va devoir arriver en avance mon assassin, parce que je ne parviens pas à me décider pour le jour de ma vie que j’aimerai revivre. Alors, une petite heure d’avance sur l’horaire ?

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Commentaires
G
Ah oui tiens c'est pas bête ça... Faudra que je lui demande! ;)
M
Ah Grenouille, tu pourrais pas avoir un condensé de tous ces moments en un jour? :)<br /> Après tout, si tu pouvais en revivre un, le bon génie pourrait te faire un petit mix...
G
Ca c'est sûr! ;)
L
Il vaut mieux ne pas savoir quelle journée revivre car on a apprécié pas mal de moments ..qu'avoir une vie vide et sans intérêt non?
La tête sous l'eau
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