Eloge du pyjama
Trainer le matin. Lever Crapaud qui s’est réveillé plus
tard, paresser pendant que les deux hommes jouent : l’un devant son ordinateur,
l’autre sur son tapis d’éveil. Manger des clémentines et laisser la peau qui
sent bon sur la table. Boire son café. Tranquille.
A une époque c’était le pymadja. Trop dur à dire. C’était les soirs passés
devant la télé quand il n’y avait pas école le lendemain. Les jours de petite
maladie où on prenait soin de moi. Le matin de Noël où on avait le droit de ne
pas s’habiller avant midi, le temps d’inaugurer les jouets. Les jours d’été où
tout le monde prend son temps…
Aujourd’hui c’est la paresse et la douceur. Un pyjama c’est doux et chaud, on le
sent à peine, on est bien… Alors c’est pas très sexy, ok, mais je l’aime mon
pyjama. Je le garderai bien sur moi toute la journée. Lui et mon oreiller
fleuri.
Je vous ai parlé de mon oreiller fleuri ?
Une autre fois… Aujourd’hui c’est dimanche, il ne faut pas en faire trop d’un
coup.